Le calme slave

Les paupière mi close, Alexei était assis dans un petit fauteil d'osier. La chaleur et le manque de sommeil lui procurait un certain mail pour se concentrer. Il s'empara d'un petit livre posé non loin, se refusant à observer les hommes et les femmes qui passaient, le détaillant de la tête au pied, se demandant s'il saurait faire telle ou telle chose...

A plusieurs reprise i vit celui qui avait fait main basse sur lui le montrer du doigt, mais rien ne suivit réellement...

Le jeune Russe risqua un regard au dehors, laissant ses deux yeux noirfixer un point invisible à l'horizon. Il s'ennuyait quelque peut actuellement.

Il avait prouvé son calme et son côté docile à l'homme qui devait le vendre. C'est la raison pour laquelle il apparaissait si bien vêtu et accessoiré.

Il soupira, très légèrement, de façon à peine perceptible... Il n'y avait rien de plus ennuyeux que l'attente...

Une limousine se garra devant le boutique. On vînt ouvrir la portière. Une jeune femme au corps fin sortit. Elle donnait l'impression d'être tellement fragile que si une quelconque personne la serrait un peu fort, ses os se briseraient facilement. Cette jeune femme était Katherine. Elle portait des lunettes de soleil. Sa peau était très blanche et elle était revêtue d'une robe blanche. Ses cheveux bouclés étaient attachés en queue de cheval.

Katherine franchit le seuil de la porte et ôta ses lunettes. Elle regarda autour d'elle et eût l'envie de vomir. Elle n'appréciait pas tellement le fait que des humains pouvaient être traité comme de vulgaires animaux. Mais bon, comme c'était la coutume sur cette île, elle décida de se taire. La tête haute, elle cherchait le responsable de la boutique. Katherine avait décidé de faire les magasins pendant les vacances. On lui avait recommandé de changer sa garde robe. Ses vêtements étaient usés et n'étaient plus digne d'être porté par une personne riche. Bref, c'était pour cela qu'elle avait besoin d'un esclave, pour porter tous ses sacs pendant qu'elle irait faire les boutiques...

Mais cela ne s'arrêtait pas tout simplement à cela. La jeune femme avait besoin de quelqu'un qui pouvait lui alléger son emploi du temps pour qu'elle ne s'épuise pas trop vite. Katherine vivait un peu comme les gens de classe moyenne. Par exemple, il lui arrivait souvent d'aller chercher son pain à la boulangerie le matin. La jeune femme se levait très tôt et son domestique refusait de travailler à une heure aussi matinale. Il lui arrivait aussi de faire la cuisine lorsque son domestique était malade. Récemment, celui-ci avait attrapé une maladie et il lui était désormais impossible de continuer à travailler pour elle.

Alors, Katherine avait décidé d'acheter un esclave. Ce genre de personne était disponible 24h/24 et 7jours/7. De plus, c'était beaucoup moins cher...Mais bon, Katherine se disait qu'elle le renderait à la fin de ses vacances. En France, on interdisait ce genre de chose...

Finalement, Katherine réussit à trouver le vendeur. En fait, celui-ci était venu à elle. Elle le salua et lui demanda s'il avait quelqu'un d'assez compétent et non rebelle pour effectuer divers taches comme le ménage, la cuisine, etc...(au début, elle voulait utiliser les termes "obéïssant" et "docile" mais elle avait jugé que ses mots étaient bien trop barbares pour parler d'un être humain). Le vendeur semblait un peu prit au dépourvu, sûrement parce qu'il ne savait pas quel esclave ferait l'affaire de la jeune femme. Au hasard, il lui désigna Alexei. Il l'emmena le voir:

"Euh...Oui...d'accord...Mais je suis censée faire quoi au juste là?" demanda Katherine

"Bah regardez s'il vous plaît!" répondit le vendeur comme si la question que venait de poser sa cliente était totalement stupide

D'ailleurs, à cause de cela, Katherine commença à s'irriter un peu et se permis de dire:

"parce que vous croyez que c'est en dévisageant quelqu'un que je peux savoir s'il sera capable de porter mes affaires quand je ferai les boutiques? Vous pensez que c'est en regardant ses dents que je saurai que c'est quelqu'un d'intelligent?"

Voyant, que la jeune femme commençait à s'emporter, le vendeur commença à la rassurer en lui disant qu'il était parfait et très obéïssant:

"Oui, bon et lui? Il veut bien travailler pour moi oui ou non?" répondit Katherine avec une pointe d'impatience

Sa question étonna beaucoup le vendeur. Alors, pour satisfaire sa cliente qui semblait ne rien comprendre au fonctionnement des esclaves, il demanda d'un ton mielleux à Alexei s'il voulait bien devenir l'esclave de Katherine. Mais au fond, il trouvait cela absurde et dans son regard, on voyait bien que le vendeur avait hatte d'en finir avec la jeune femme...

Le jeune homme avait tourné la tête en entendant le ton monter pas loin.

Son "vendeur" était aux prises avec une demoiselle charmante habillé d'une robe, visiblement de la mousseline blanche et d'une paire de lunette noire.

Il se permit un rapide examen, notant la finesse de ses membres et la fragilité de toute sa personne.

Soudain, notant qu'ils s'approchaient tout d'eux de lui, Alexei se mit debout et salua la femme d'un petit hochement de tête silencieux.

Il se contenta d'abord d'écouter, sensiblement surpris que cette jeune femme ignore exactement ce qu'elle était sensé faire, puis laissa sa surprise pour plus tard, poursuivant son examen.

Elle eu quelques remarques désagréables -à juste titre pensa t-il- pour le vendeur avant de demander tout de go s'il accepterait de travailler pour elle.

On lui avait rarement demandé son avis et cela le troubla quelque peu, mais il se reprit et répondit à la dame lorsque son vendeur lui posa lui même la question :

"Je serais ravie de pouvoir vous êtres utile mademoiselle..."

[Tu tombes mal, je me fais trainer dans les pyérénées pendant 2 semaines par ma moitier. Je répondrais jusqu'à ce soir mais je pars dans la nuit ensuite :s]

[Je pars dimanche et je reviens le 15 Août ]

Katherine hocha une fois de la tête et esquissa un sourire rapide lorsqu'elle entendit la réponse de l'esclave:

"D'accord, je paye..." dit-elle sur un air un peu exaspéré

A ce moment, le vendeur parut être aux anges. Pendant un instant, la jeune femme se demanda s'il avait réussit à lui faire acheter l'esclave le plus cher. Katherine sortit de son sac une carte de crédit qu'elle donna au vendeur. Son regard fut ensuite attiré par un esclave qui possèdait des chaînes. Décidemment, cette île avait de drôles de coutumes! Enfin bon...Au moins, ce n'était pas cher...

Le vendeur lui rendit sa carte de crédit quelques secondes plus tard en lui souhaitant de passer de bonnes vacances. Katherine sentit qu'il y avait une pointe d'agressivité mais elle ne dit rien. Elle se contenta de le saluer aimablement avant de se tourner vers son nouveau domestique:

"Bon, vous venez?"

En fait, même si elle avait été très gentille lorsqu'elle lui avait demandé cela, on pouvait nettement voir que cela ressemblait plus à u ordre qu'à autre chose. Katherine monta dans la limousine et attendit que le jeune homme la rejoigne. Pendant ce temps là, elle regarda à travers la vitre. Le paysage était vraiment somptueux...

Alex eu un dernier regard pour la petite boutique et se retournant il suivit la demoiselle.

Arrivé devant la limousine, il se baissa afin d'y pénétrer et lui dit le plus calmement du monde :

"Je m'appel Alexei -Alex- si celà peut vous être utile."

S'installant un peu plus confortablement, il se fit aussi discret que possible afin de ne pas déranger sa nouvelle maîtresse, se demandant ce qu'elle avait l'intention de faire de sa "nouvelle acquisition".

D'autre questions lui traversèrent l'esprit comme "qui est elle ?", "que fait elle dans la vie ?" mais il laissa les questions dans sa tête, aucun mots de vint franchir ses lèvres...

[parfait alors^^]

"Echantée moi c'est Katherine Nevwhilven mais appelez-moi Mlle Nevwhilven, ça sera parfait comme ça." répondit-elle sans accorder un regard à Alexei

Elle demanda ensuite à son chauffeur de la conduire à l'hôtel. Pendant plusieurs minutes, elle ne dit absolument rien. Elle se contentait de regardait le paysage qui défilait sous ses yeux. Elle semblait s'ennuyer. mais en fait, elle se demandait comment elle allait pouvoir s'occuper de son esclave. Non, en fait, le terme exact serait plutôt domestique. Katherine avait horreur du mot "esclave". Elle trouvait que cela faisait trop démodé. Et puis, elle ne le maltraiterait pas!

*Enfin...sauf s'il m'embête trop...* pensa-t-elle même si elle doutait qu'elle ferait un jour recours à la violence...

Elle tourna ensuite la tête vers le jeune homme, bien décider à se faire comprendre. Elle voulait aussi le rassurer mais elle n'était vraiment pas douer pour ce genre de chose. En fait, elle savait qu'elle ferait plus le contraire mais bon...qui tente rien n'a rien...

"Bon, je ne sais pas comme on traite les esclaves (en prononçant ce mot, on put constater qu'elle avait fait une petite grimace) mais avec moi, les règles sont simples. Vous me respecter et je vous respecte, compris?"

Ouf...ça y est...Katherine avait dit ce qu'elle avait dire. Maintenant tout était clair et elle avait la conscience tranquille. Elle remarqua alors qu'Alexei n'avait pas rien sur lui à part ses vêtements. Cela l'étonne un peu pendant quelques secondes mais elle se rappela très vite que c'était un esclave:

"Au fait, comment vous faîtes pour faire votre toilette et laver vos vêtements si vous n'avez rien sur vous?" ne put-elle s'empêcher de demander même si elle savait que c'était indélicat de sa part.

Alexei se sentit gêné. C'était le première fois qu'il avait pour maîtresse une personne qui ne savait pas comment cela fonctionnait :

"En réalité... Le prix est bas car il tient compte de ce détail... Nous n'avons rien qui nous soit personnel. Il nous faut être à votre convenance. Porter les vêtements que vous désirez fait partit de ces choses..."

Il inspira profondément, cherchant à être le plus clair possible en un minimum de mot :

"Mlle Nevhilwen... Pour ce qui est de la toilette, si je ne puis pas le faire quelque part dans votre maison, je pourrais chercher un autre moyen...?"

Cette Katherine Nevhilwen avait décidément un caractère qui devait faire douter les gens... Se demander sur quel pied danser...

Katherine était un peu gênée par la réponse d'Alexei mais ne le lissa pas paraître. Elle croisa les jambes et sortit de son sac quelques billets qu'elle tendit au jeune homme:

"Tout d'abord, nous allons à l'hôtel. Vous m'aiderez à porter mes valises ainsi que mes instruments dans ma chambre. Après, avec l'argent que je viens de vous donner, j'aimerai bien que vous allez acheter tous ce dont vous avez besoin. Je vous ai donné assez pour que vous puissiez vous acheter des nouveaux vêtements. Sans vouloir vous offenser, ceux que vous portez là semblerait daté du Moyen Age..."

Elle marqua ensuite une courte pause et ajouta:

"Sinon, pour votre toilette, vous pourrez la faire dans la salle de bain de ma chambre mais évitez de toucher à mes affaires, sauf si je vous le demande. Si vous faîtes cela, je m'engage à ne pas toucher aux vôtres."

A ce moment, Katherine se demanda s'il n'était pas plus sage de réserver une chambre pour Alexei. Elle ne voulait pas tellement qu'il dorme dans la même chambre qu'elle. Cependant, elle se disait qu'en faisant cela elle aurait peut-être des problèmes. Et s'il faisait des bêtises?

*Oui...Bon...Finalement, je crois que je vais demander une chambres avec deux lits...*pensa-t-elle

Il restait encore plusieurs minutes avant d'arriver à l'hôtel. Elle décida donc d'en apprendre un peu plus sur son nouvel domestique:

"Au fait, je suis musicienne. Je suis harpiste et flûtiste. Vous faisiez quoi avant d'atterrir dans cette boutique?"

Alex saisit l'argent qu'elle lui avait donné et opina à tout. Il eu un léger sourire quand elle fit une remarque sur ses vêtements mais ne dit rien se ce n'est :

"Quel genre de vêtements dois je prendre ?"

Il voulait éviter à la demoiselle d'avoir honte vis à vis de sa tenue.

Elle lui apprit ensuite son métier. Une musicienne. Même si Alexei n'avait jamais beaucoup compris cette activité artistique, au même titre que la peinture ou la sculpture, il était interessé par la chose. Cette mlle Nevhilwen avait visiblement pour instrument de prédulection deux instruments dont le son était mélodieux, tout en ayant quelque chose de magique...

Il fut gêné quand elle poursuivit en lui demandant ce qu'il avait pu faire avant d'atterir là :

"En réalité, j'ai toujours plus ou moins eu cette vie après l'assassinat de mes parents en Russie... Pour ce qui est de finir par la vivre ici... Le marchand m'a trouvé alors que je venais de me faire poignarder en chine par la famille qui m'avait mise sous sa protection après ma fuite de mon pays..."

Il se tue un instant et préféra ajouter :

"J'ai été poignardé par un homme ivre, je ne lui ai pas donné de raison de faire cela... Et j'ai fuis de Russie suite à une guerre des gang... Je ne souhaite pas vous créer de problèmes..."

Il était dans une situation quelque peu stressante... Son passé avait été pour le moins... Inhabituel.

Katherine s'attendait tout sauf à la réponse qu'Alexei venait de lui donner. Ses joues rosirent un peu. Elle se disait qu'elle n'aurait peut-être pas du poser cette question. Cela avait été un peu indiscret de sa part:

"Désolée..." lui dit-elle

Ne voulant pas embarasser le jeune homme, Katherine choisit donc de changer de conversation. Au fond, elle n'était pas tellement méchante, même si elle en avait tous l'air:

"Pour vos vêtements, vous faîtes comme vous voulez. je veux juste que ce soit correct et que vous ne ressembliez pas à un perroquet."

Elle ne dit ensuite plus rien. Ils étaient arrivés à l'hôtel. Heureusement d'ailleurs car la musicienne ne se sentait pas tellement capable de continuer à discuter. Elle ne savait pas quoi dire. En fait, son niveau social était très bas, voir presque nul. La jeune femme n'avait jamais eu vraiment l'occasion de discuter avec des gens pendant plus de cinq minutes:

"Je prends deux valises et vous prenez le reste, d'accord?"

Et sans attendre de réponse, elle sortit de la voiture et prit deux valises. Elle entra dans l'hôtel et demanda une chambre.

[HJ: je crée le topic ^^]